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Ils font partie de ceux qui sont exclus de la déconcentration. Malgré le décret, publié lundi au Journal officiel, qui permet aux athlètes de haut niveau de reprendre l'entraînement, les nageurs sont pour l'instant toujours bloqués au bord des piscines.

Alors que les cyclistes ont pu reprendre leurs parcours favoris pour préparer les futures épreuves, dont le Tour de France, qui a été reporté pour l'instant du 29 août au 20 septembre en raison de la pandémie, les nageurs attendent l'ouverture des piscines pour retrouver leur élément. Ils dépendent des décisions municipales et préfectorales pour l'ouverture de ces équipements publics.

Mais après avoir longtemps retenu leur souffle, ils devraient pouvoir y replonger rapidement. C'est notamment, ici le club d'Antibes, qui dispose désormais de deux piscines extérieures de 50 mètres de long praticables, et qui a reçu le feu vert de la municipalité. Les premières séances d'entraînement sont prévues ce jeudi après-midi. "Nous avons la chance d'avoir le soutien de la ville, j'ai envoyé la candidature à 10h lundi et reçu une réponse positive à midi. Mais c'est une lutte constante, heure par heure, car il y a tant de procédures administratives. Ce n'est pas quelque chose qui peut se faire en un claquement de doigts. Il faut l'accord du ministère, du CREPS (NDLR : centre de ressources, d'expertise et de performances sportives) et de la ville. »

Bien que les athlètes français aient repris l'entraînement il y a presque deux semaines, la reprise a été plus difficile pour les nageurs. En particulier, parce que la réouverture des piscines n'était pas forcément évidente partout.